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Le soutien des grands-parents autour de la naissance : essentiel dans la transition à la parentalité

Gatineau, le 9 septembre 2016 – Une nouvelle étude réalisée au Québec et en France démontre que les parents ayant un bébé de moins de six mois s’adaptent plus facilement en période périnatale s’ils sont soutenus (émotionnellement et instrumentalement) par les grands-parents.

Clarisse Bender, étudiante en psychopathologie et clinique de la famille à l’Université de Franche-Comté à Besançon, a réalisé un stage de quatre mois au Centre d’études et de recherche en intervention familiale, dirigé par Francine de Montigny, professeure en sciences infirmières à l’Université du Québec en Outaouais. Les 42 participants ont parlé de l’importance des figures grands-parentales pour le développement des relations avec leur bébé.

Le vécu des grands-parents à l’arrivée d’un petit-enfant durant la période périnatale est maintenant mieux connu. Leurs offres d’aide spontanées sont appréciées par les nouveaux parents à condition qu’elles soient bien dosées, qu’il s’agisse d’aide instrumentale (les repas, l’entretien du linge, le ménage), d’une présence physique (visites ponctuelles mais régulières), d’un soutien moral et de conseils adaptés et non intrusifs.

Un manque de communication est parfois décelé aux travers des entretiens avec les différents membres de la famille (le plus souvent, il s’agit du père et de ses parents ou de la belle-fille et ses beaux-parents). Les grands-parents mettent en avant le plaisir qu’ils ont de venir garder les enfants ou de rendre service, mais déplorent aussi parfois le manque de reconnaissance de la part de leurs enfants devenus parents. Les grands-mères maternelles décrivent régulièrement le sentiment d’être dans une place « privilégiée » au moment de l’arrivée du bébé dans la famille, car leur fille leur donne accès plus facilement au nouveau-né.

Les connaissances acquises dans cette étude permettront des ajustements adaptés au niveau du soutien concret que les parents et les grands parents peuvent recevoir de la part des professionnels de santé. Il s’agit de tenir compte de cette ressource inestimable et d’enrichir la communication et le soutien entre les générations. De plus amples analyses sont en cours et les résultats seront publiés prochainement.

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Source :
Pascale de Montigny Gauthier
Responsable des communications
Chaire de recherche du Canada sur la santé psychosociale des familles
Université du Québec en Outaouais
Tél. : 819 595-3900, poste 2553
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