Vous êtes ici

Chercheurs

 


Isabel Côté, Ph.D. en service social, UQO

Isabel Côté, Ph.D., est professeure agrégée au Département de travail social de l’UQO, cochercheure au Centre d'études et de recherche en intervention familiale (CÉRIF) et chercheure associée à la Chaire de recherche sur    
l’homophobie et au Partenariat Familles en mouvance.

Après un baccalauréat et une maîtrise en psychoéducation à l’Université du Québec en Outaouais (UQO), Mme Côté a été intervenante en santé mentale et auprès de femmes survivantes d’agression sexuelle pendant plusieurs années. À la suite de son expérience de chargée de cours à l’UQO à temps plein, elle décide d’entreprendre un doctorat en service social à l’Université de Montréal.

Elle oriente alors ses recherches sur les pratiques familiales émergentes, notamment les familles qui ont des enfants nés grâce à la participation d’une tierce personne. Financée par des organismes subventionnaires provinciaux et fédéraux, ses recherches portent plus spécifiquement sur les motivations des couples gais et lesbiens à concrétiser leur désir d’enfant à l’aide d’un donneur de sperme connu ou d’une femme porteuse, et sur celles des hommes et des femmes qui acceptent de contribuer à la réalisation de ces projets parentaux. Ses projets de recherche visent également à mieux comprendre les représentations des enfants nés dans ces     circonstances. À cet effet, la chercheure trouve important de considérer les enfants comme des acteurs capables de participer à la construction des savoirs les concernant.

« Il importe que les chercheur.e.s adaptent leurs méthodologies de recherche de telle sorte à faire évoluer la recherche faite sur les enfants vers celle faite avec les enfants et c’est ce que je souhaite mettre de l’avant dans mes travaux » Isabel Côté

Pour communiquer avec Mme Côté : isabel.cote@uqo.ca


Christine Gervais, Ph.D. en psychologie, UQO

Christine Gervais

Christine Gervais, Inf., Ph.D., est professeure au département des sciences infirmières à l'Université du Québec en Outaouais (UQO) et co-chercheure dans l’équipe de recherche Paternité, famille et société.

Ses premiers travaux sur la santé familiale découlent de sa maîtrise en sciences infirmières, où elle a étudié le développement de la relation père-enfant en contexte d’immigration. Elle a depuis participé à différents projets touchant la santé des familles immigrantes, dont le projet PASS, qui examine le soutien social des parents immigrants en période périnatale, ainsi que le projet Départ, qui portait sur l’expérience du deuil périnatal en contexte migratoire. En 2017, elle a obtenu une bourse de carrière junior 1 du fonds de recherche en santé du Québec (FRSQ) pour sa programmation de recherche intitulée « Promouvoir la santé mentale des enfants immigrants : Soutenir les relations familiales et améliorer les pratiques professionnelles à leur égard ». Elle termine présentement le projet « Relations familiales et immigration : Écouter pour mieux comprendre », financé  par le CRSH, qui lui a permis de mieux comprendre les représentations des enfants immigrants de leurs relations familiales et de leur adaptation à l’immigration. « J’adore faire de la recherche avec les enfants immigrants. Je suis fascinée par le sens qu’ils donnent à ce qui leur arrive et par la force et l’adaptation dont ils font preuve ».

Dans un souci d’améliorer les services que reçoivent les familles, Mme Gervais s’intéresse également au développement et à l’évaluation d’interventions et de programmes novateurs. Dans le cadre de sa thèse doctorale en psychologie, elle a développé, implanté et évalué l’Initiative Amis des pères au sein des familles (IAP)©. Suite aux retombées positives de cette initiative, elle a co-dirigé l’implantation et l’évaluation de l’IAP dans trois régions du Québec grâce au soutien financier d’Avenir d’Enfants. Elle a également mis en place et évalué le Service d’accompagnement familial (SAF) à l’UQO, qui offre des rencontres gratuite avec une infirmière aux familles composant difficilement avec un problème de santé. Elle contribue aussi au projet AGORA 2 qui cible la consolidation des pratiques de l’action communautaire autonome famille au Québec.

En 2018, Mme Gervais a réalisé un stage de recherche au Centre for Applied Cross-Cultural Research de l’Université de Victoria, à Wellington en Nouvelle-Zélande. Elle en a profité pour visiter différentes équipes de recherche en Nouvelle-Zélande   et en Australie et pour développer des partenariats internationaux qui enrichiront ses futurs projets sur la santé et le bien-être des enfants immigrants.

Pour communiquer avec Mme Gervais : christine.gervais@uqo.ca


Diane Dubeau, Ph. D. en psychologie, UQO

Diane Dubeau

Diane Dubeau, présidente du Regroupement pour la valorisation de la paternité (RVP), professeure au département de psychologie et psychoéducation à l’Université du Québec en Outaouais et membre régulière du Centre d’études et de recherche en intervention familiale (CÉRIF).

Être passionnée par ce que l’on fait, une source d’énergie bien précieuse! C’est tout aussi vrai en recherche : les sujets de nos projets doivent nous passionner pour nous donner l’élan nécessaire à les mener à terme avec succès. Et, du coup, inspirer d’autres à en faire de même.

Dès son baccalauréat en psychologie à l’Université de Sherbrooke, Mme Dubeau s’intéresse au développement de l’enfant. Ses premiers pas en recherche l’ont amenée à s’interroger sur les défis multiples liés aux rôles parentaux, en accordant une attention toute spéciale aux pères. Puis elle s’est penchée sur l’évaluation de projets d’intervention, entre autres auprès de pères vivant en contexte de vulnérabilité. De fil en aiguille, elle a développé une grande expertise en matière d’évaluation de programmes d’intervention.

« Évaluer une façon d’intervenir, c’est poser un regard rigoureux et critique sur l’action posée. Ce qu’on fait en recherche, il faut que ça colle au milieu. Il ne faut pas perdre ce lien. » - Diane Dubeau

Présentement, la chercheure est responsable d’un grand projet ciblant le vécu des pères en contexte de séparation conjugale. Ce projet permet de faire le pont entre le vécu des pères, les milieux juridiques et scientifiques et ce qui se vit sur le terrain. Des recommandations pour les politiques sociales et familiales émergeront du projet. 

« Au Québec, on a la chance actuellement d’assister à un moment unique où le regard de nombreux acteurs est tourné vers les pères », résume Mme Dubeau. Grâce à sa curiosité et au dynamisme qui anime ses recherches et activités, la chercheure contribue certainement à cette période d’effervescence que connaît la paternité.

Pour communiquer avec Mme Dubeau : diane.dubeau@uqo.ca


Chantal Verdon, Ph.D. en sciences infirmières, UQO

Chantal Verdon.

Chantal Verdon, professeure au Département de sciences infirmières à l’Université du Québec en Outaouais et co-chercheure au Centre d’études et de recherche en intervention familiale, est une personne-ressource dans le milieu du deuil périnatal.

Après des études collégiales en soins infirmiers au Collège Montmorency, un baccalauréat et une maîtrise en sciences infirmières à l’Université de Montréal, elle a complété son doctorat à l’Université Laval. Son désir d’être tournée vers l’être humain ne date pas d’hier. Enfant, elle écoutait des émissions pour enfants telles que Candy une jeune infirmière, ce qui lui a permis d’affirmer que le désir d’aider son prochain peut naître très tôt.

En donnant des cours prénataux au CLSC, les parents l’appelaient souvent si leur bébé mourrait : « Il suffisait d’un peu d’écoute et les gens étaient reconnaissants », explique-t-elle. D’emblée, elle a tenté de comprendre le deuil et elle a rapidement réalisé qu’il n’existait aucun soutien pour les parents endeuillés. En 2002, avec trois autres infirmières, Mme Verdon a mis sur pied un organisme provincial : le Centre de soutien au deuil périnatal. Ce Centre visait à aider toute personne touchée par le deuil périnatal.

Le sens de son travail comme chercheure se définit quand elle s’assoit avec les familles : « Ces rencontres nous permettent de mieux nous définir nous-mêmes, ajoute Mme Verdon. En les écoutant, c’est possible de nous inspirer de leur vécu. Il faut être capable de se distancer de soi pour être un meilleur soignant et non être un « soi-niant » tel que Marie de Hennezel le précise. »

Comment conçoit-elle l’avenir? « Je veux faire de la recherche sur les influences entre les familles et les infirmières, sur le lien qui existent entre elles, mentionne Mme Verdon. J’aimerais comprendre comment ce lien influence la santé et explorer différentes stratégies aidantes, par exemple de mieux se connaître pour mieux soigner. Également, je voudrais écrire un livre pour diffuser les résultats de ma thèse sur l’intersubjectivité et ainsi clarifier les liens existant entre les soignants et les familles. »

Mme Verdon a obtenu le Prix de la relève de 2008 du Collège Montmorency, ainsi que les bourses de la Fondation de recherche en sciences infirmières du Québec, de l’Ordre des infirmiers et infirmières du Québec, de l’Université Laval et du Ministère de l’Éducation, du Loisir et des Sports.

Pour communiquer avec Mme Verdon : chantal.verdon@uqo.ca


Geneviève Pagé, Ph.D. en travail social, UQO

Geneviève Pagé.

Geneviève Pagé, Ph.D., est professeure agrégée au Département de travail social de l’Université du Québec en Outaouais, chercheure régulière à l’Institut universitaire Jeunes en Difficultés du CIUSSS Centre-Sud de l'Île-de-Montréal et directrice scientifique de l’Équipe de recherche sur le placement et l’adoption en protection de la jeunesse.

S’intéressant à la réalité des familles et des enfants adoptés en protection de la jeunesse ainsi qu’aux pratiques des intervenants sociaux et juridiques dans ce contexte, Mme Pagé est devenue cochercheure au CÉRIF en 2019 afin d’y approfondir cet aspect de la santé des familles. Suivant un baccalauréat en psychologie et une maîtrise en service social (Université de Montréal), elle commence à s’intéresser au phénomène de l’adoption au cours des recherches qu’elle effectue pour sa thèse de doctorat qui portait sur le sentiment de filiation chez les parents qui accueillent un enfant en vue de l'adopter par le biais du programme québécois Banque-mixte. Ce programme de la Direction de la protection de la jeunesse vise à offrir un milieu familial stable et permanent à des enfants jugés à haut risque d’abandon, auprès de familles d’accueil prêtes à les adopter, le cas échéant. Pourtant, si elle a commencé par s’intéresser aux besoins de développement des enfants adoptés qui ont été exposés à de la consommation de drogues ou d’alcool pendant la grossesse et aux besoin de soutien des parents adoptifs, elle a remarqué que ces parents parlaient beaucoup plus des problèmes rattachés au fait d’adopter via la protection de la jeunesse que des problèmes liés à l’exposition à la consommation.

« Je me suis rendue compte qu’il n’y avait à peu près pas de chercheurs qui s’intéressent à la réalité de la Banque mixte, soit à l’expérience des gens, les pratiques du milieu, l'accompagnement des parents qui adoptent et des parents biologiques, l’expérience des enfants, etc. Je pense qu’il y a énormément de choses qu’on peut documenter pour ultimement voir comment on peut améliorer le processus, mieux accompagner les familles et soutenir les intervenants » - Geneviève Pagé

Pour communiquer avec Mme Pagé : genevieve.page@uqo.ca


Sophie Meunier, Ph.D. en psychologie, UQÀM

Sophie Meunier.

Sophie Meunier, Ph.D, est professeure au département de psychologie de l’UQAM.

Les retombées économiques et humaines du présentéisme et de l’absentéisme liés à des troubles de santé mentale et au deuil sont peu étudiées et c’est pour approfondir cet angle important que Sophie Meunier a commencé à collaborer avec l’Équipe paternité, famille et société et le CÉRIF.

Forte de plusieurs années d’expérience comme consultante et psychologue organisationnelle auprès de différents types d’entreprises alors qu’elle poursuivait ses études doctorales en psychologie à l’Université de Montréal, elle s’intéresse  au bien-être psychologique de différents types d’employés vivant des défis particuliers (ex.: les employés du secteur sans but lucratif, les parents vivant un deuil périnatal, les personnes vivant avec un trouble anxieux ou dépressif).

Elle cherche également à identifier les facteurs individuels (ex.: stratégies d’autogestion) et environnementaux (ex.: soutien du gestionnaire) pouvant contribuer au fonctionnement optimal au travail de ces employés.
En 2018- 2019, Mme Meunier a donc été chercheure principale pour le projet de recherche Deuil périnatal et fonctionnement au travail : une revue systématique du vécu des parents-travailleurs effectué au sein de l’Équipe paternité, famille et société en collaboration avec Francine de Montigny, Deborah Da Costa, Nancy Feeley et Chantal Verdon.

Pour communiquer avec Mme Meunier : meunier.sophie@uqam.ca


Raphaële Noël, Ph.D. en psychologie, UQÀM

Raphaële Noël.

Raphaële Noël, Ph.D., est psychologue clinicienne et professeure agrégée au département de psychologie de l'UQAM.

Elle est également responsable du programme court de psychologie périnatale. Son enseignement porte sur la clinique adulte, la clinique infantile et les enjeux contemporains de la périnatalité; elle supervise également des stagiaires au CSP, clinique universitaire. Clinicienne chercheure, ses travaux s'intéressent à la parentalité en situation d'intensité et de vulnérabilisation : tranistion à la parentalité, recours à la procréation assistée, deuil périnatal, précarités psychiques, etc. Dans une perspective systémique, elle cherche à inclure les tiers de procréation, le geste de leur don ainsi que les enfants nés de ces dons. 

Pour communiquer avec Mme Noël : noel.raphaele@uqam.ca


Katherine Péloquin, Ph.D. en psychologie, Université de Montréal

Katherine Péloquin.

Katherine Péloquin, Ph.D., est professeur agrégée au Département de psychologie de l’Université de Montréal et membre du Centre de recherche Interdisciplinaire sur les problèmes conjugaux et les agressions sexuelles (CRIPCAS) ainsi que de l’Équipe SCOUP (Sexualité et Couple) financée par le FRQSC.

Les travaux de recherche de Mme Péloquin s’articulent autour de différents thèmes en lien avec les relations de couple, tant chez la population générale que chez des populations cliniques. En premier lieu, la théorie de l’attachement adulte informe plusieurs de ses projets. En s'inspirant de ce modèle théorique, elle vise à examiner les liens étroits qui unissent l’attachement, le soutien conjugal et la sexualité pour mieux comprendre les dynamiques de fonctionnement conjugal chez diverses populations de couple. En deuxième lieu, elle s'intéresse tout particulièrement à l’infertilité. Ses travaux visent à 1) évaluer les impacts de ce problème dans les sphères psychologique, conjugale et sexuelle, 2) évaluer les besoins spécifiques des couples suivis en traitements de fertilité, et 3) développer des interventions visant à optimiser le bien-être de ces couples. Enfin, la violence conjugale et la gestion du stress dyadique figurent également parmi ses champs d’intérêts.

Pour communiquer avec Mme Péloquin : katherine.peloquin@umontreal.ca


Nancy Feeley, Ph.D. en sciences infirmières, Université McGill

Nancy Feeley.

Nancy Feeley est professeure agrégée à l'École de sciences infirmières Ingram de l'Université McGill et chercheure senior au Centre de recherche en sciences infirmières de l'Hôpital général juif. Elle est également directrice de projet à l'Institut Lady Davis pour la recherche médicale, chercheur-boursier du Fonds de recherche du Québec - Santé (FRQS) et co-directrice du Réseau de recherche en interventions en sciences infirmières du Québec (RRISIQ), qui se consacre au développement et à l’évaluation des interventions en sciences infirmières et à la mesure de leur impact au niveau clinique.

Chercheure en sciences infirmière reconnue comme une sommité internationale dans son domaine, Mme Feeley est l’une des rares chercheures s’intéressant aux pères dans un contexte de naissance prématurée, thème dont elle porte la responsabilité au sein du CÉRIF depuis qu’elle a rejoint le groupe.

Celle qui a fait ses études de baccalauréat, maîtrise et doctorat en sciences infirmières à l’Université McGill a rédigé sa thèse doctorale sur les nouveaux-nés, leurs mères et les facteurs contextuels en lien avec les interactions des mères avec leur enfant de très petit poids. Mme Feeley s’intéresse donc principalement à l’amélioration de la qualité des interactions entre les parents et leurs bébés, aux bébés prématurés qui risquent de présenter des problèmes développementaux, aux pères et leurs pratiques parentales, à l’aménagement des unités de néonatalogie et de ses effets sur les parents, les résultats des bébés et le personnel, et au développement d’interventions en sciences infirmières et en santé mentale périnatale. 

Pour communiquer avec Mme Feeley : nancy.feeley@mcgill.ca


Phyllis Zelkowitz, Ph.D. en développement humain, Université McGill

Pyllis Zelkowitz.

Phyllis Zelkowitz, Ed.D., est professeure agrégée au Département de psychiatrie de l'Université McGill et membre adjointe au Département de psychologie de l'Université McGill. Elle est également directrice de la recherche au Département de psychiatrie de l'Hôpital général juif, et siège en tant que présidente du comité scientifique du Comité d'éthique de la recherche CER de l'Hôpital général juif.

Mme Zelkowitz contribue au CÉRIF, puisque ses recherches portent sur l'étude des enfants et des familles à risque, incluant des études sur le développement des nouveau-nés de très faible poids de naissance, sur la dépression post-partum et ses effets sur la relation de couple, ainsi que sur la pathologie borderline chez les mères et les enfants. Chef de file internationalement reconnue dans le domaine de la santé mentale périnatale, notamment sur les besoins d’information et de soutien sur l’infertilité masculine, elle a développé un programme d'intervention visant à réduire l'anxiété et à améliorer les compétences parentales des mères de nouveau-nés de très faible poids de naissance. Ceci a été fait en collaboration avec Mme Nancy Feeley, du Centre de recherches en sciences infirmières de l'Hôpital général juif, également chercheure au CÉRIF. Ce programme d'intervention a été évalué par un essai contrôlé randomisé, mené à l'Hôpital général juif et à l'Hôpital Ste-Justine. Les résultats de cette recherche ont été publiés dans plusieurs journaux académiques liés aux domaines de la psychologie, de la psychiatrie et de la pédiatrie.

Chercheure principale au sein du groupe de recherche IRSC en santé mentale périnatale, Mme Zelkowitz y développe un programme de recherche combinant plusieurs méthodes liées à l'étude des maladies mentales périnatales. Ce programme de recherche vise à mieux comprendre les liens entre les éléments pouvant affecter la relation mère-enfant : les circonstances défavorables de la vie et les facteurs de risques, hormonaux, épigénétiques et psychologiques liés aux problèmes de santé mentale maternelle. Mme Zelkowitz dirige aussi une équipe de recherche qui a pour but de promouvoir la santé de la reproduction chez les personnes ayant des préoccupations en lien avec leur fertilité, et ce tant pour les couples à la recherche de traitement de fertilité que pour les jeunes hommes ayant survécu à un cancer et chez qui le diagnostic ou le traitement médical aurait pu nuire à la fertilité.

Pour communiquer avec Mme Zelkowitz : phyllis.zelkowitz@mcgill.ca


Deborah Da Costa, Ph.D. en psychologie, Université McGill

Deborah Da Costa.

Deborah Da Costa, Ph.D., est professeure agrégée à la Faculté de médecine de l'Université McGill et chercheure à l'Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill. Elle est détentrice d'un baccalauréat, d'une maîtrise en psychologie et d'un doctorat, tous obtenus de l'université Concordia, ainsi que d'un post-doctorat en médecine comportementale de l'Université McGill et de l'Hôpital général de Montréal.

C’est pour son expertise sur la dépression paternelle que Mme Da Costa s’est jointe au CÉRIF en 2016. Elle y participe donc aux études portant sur l’anxiété paternelle et le décès périnatal. En effet, cette chercheure a centré sa thèse de doctorat autour de la périnatalité, plus précisément sur l'influence du stress, du soutien social et de l'adaptation sur les conséquences de la naissance et sur la symptomatologie dépressive durant cette période. 

Ses travaux de recherche actuels portent tout d'abord sur la santé mentale maternelle et paternelle durant la transition vers la parentalité (identifier les indicateurs et développer des interventions psychoéducationnelles en santé en ligne), sur la délimitation du rôle des variables comportementales et psychosociales sur les résultats cliniques et la qualité de vie de patients atteints de conditions chroniques, et sur le développement et l'évaluation d'outils adaptés au sexe d'une personne afin d'aider les hommes et les femmes à s'initier à un style de vie sain pour ensuite être en mesure de le conserver. Elle étudie également l'interaction entre les facteurs psychosociaux et comportementaux modifiables (p. ex. l'exercice) et le statut de santé de plusieurs maladies chroniques ainsi que leur lien avec la dépression chez les populations à risque. Ceci constitue la base de la phase de transfert de connaissances de son programme, qui se concentre sur l'adaptation et l'évaluation d'interventions en santé en ligne fondées sur des données factuelles afin d'offrir aux gens les connaissances et les aptitudes requises dans le but d'optimiser leur santé et leur bien-être.

Le site HealthyDads.ca, préparant les futurs pères à la paternité en optimisant leur santé mentale et conçu en étroite collaboration avec Mmes Zelkowitcz, Feeley et de Montigny, sera évalué sur le plan de son utilité et de son acceptabilité.

Pour communiquer avec Mme Da Costa : deborah.dacosta@mcgill.ca


Tamarha Pierce, Ph.D. en psychologie, Université Laval

Tamarha Pierce.

Tamarha Pierce, Ph.D., est professeure titulaire à l’École de psychologie de l’Université Laval, membre du Centre de recherche sur l’adaptation des jeunes et des familles à risque (JEFAR), du Pôle d’expertise et de recherche en santé et bien-être des hommes, du Partenariat de recherche Séparation parentale, recomposition familiale, en plus d’être co-chercheure dans l’équipe de recherche paternité, famille et société. Elle est détentrice d’un doctorat en psychologie sociale de l’Université McGill et a réalisé deux stages postdoctoraux, respectivement à l’University of Vermont et au Groupe de recherche sur l’inadaptation psychosociale chez l’enfant (GRIP) de l’Université de Montréal.

Au cours de ses études doctorales elle mené des travaux sur l’impact des schémas relationnels sur l’adaptation aux situations de stress et la perception d’interactions avec ses proches au quotidien. Elle y a acquis une formation approfondie en psychologie sociale, en méthodes de recherche et en analyses statistiques. Depuis qu’elle est professeure à l’Université Laval, elle applique diverses théories de psychologie sociale, du développement, de la famille et du genre à la compréhension de l’adaptation psychosociale à la parentalité et plus particulièrement à la paternité. Ses travaux portent sur la transition à la parentalité, l’expérience de parents d’enfants 0-12 ans, la coparentalité et l’engagement paternel, que ce soit au sein d’un couple, après une séparation conjugale ou au sein d’une famille militaire. Ils visent non seulement à mieux comprendre les défis auxquels sont confrontés les parents d’aujourd’hui, leurs besoins, mais aussi à comprendre comment différents acteurs sociaux incluant les (ex-)partenaires, les proches et les intervenant.e.s influencent l’expérience parentale et l’engagement paternel. Au sein de comités d’orientation de projets de grandes enquêtes menées par l’Institut de la statistique du Québec, elle contribue au développement de banques de données sur le développement de l’enfant et l’expérience parentale qui serviront à l’ensemble de la communauté scientifique.

Pour communiquer avec madame Pierce: tamarha.pierce@psy.ulaval.ca

 


Kévin Lavoie, Ph.D. en sciences humaines appliquées, Université Laval

Kévin Lavoie est professeur adjoint à l’École de travail social et de criminologie de l’Université Laval, et co-chercheur dans l’Équipe de recherche paternité, famille et société.

Il a terminé son doctorat en sciences humaines appliquées à l’Université de Montréal et détient un baccalauréat en service social de l’Université Laval et une maîtrise en travail social de l’Université du Québec en Outaouais, réalisée en collaboration avec l’Université de Liège en Belgique. C’est d’ailleurs durant ses études de maîtrise qu’il commence à s’intéresser à la parentalité des couples issus de la diversité sexuelle et entame des travaux avec notamment Isabel Côté.

Ses travaux de recherche portent sur les politiques et les pratiques de procréation assistée, notamment sous l’angle de la négociation des ententes entre les personnes impliquées et de l’apport des tiers procréateurs dans le projet parental d’autrui. La thèse rédigée dans le cadre de son doctorat interdisciplinaire en sciences humaines appliquées (Université de Montréal) et intitulée Médiation procréative et maternités assistées : vers une approche relationnelle et pragmatique de la gestation pour autrui et du don d’ovules au Canada présentait les résultats de l’étude MATRICES, un projet réalisé sous la direction de la professeure Isabel Côté. Cette recherche visait à recueillir la parole de femmes directement concernées par la gestation pour autrui (GPA) et le don d’ovules ainsi qu’à mieux cerner leur rapport à la maternité et leur point de vue quant à la régulation de la procréation assistée par tierces reproductrices au Québec et au Canada.

« Je m'intéresse à ce qui est dans la marge, pour mieux comprendre les normes parentales et contribuer au débat social en amenant des données concrètes et aller au delà des préjugés » - Kevin Lavoie

M. Lavoie poursuit dans le projet MATRICES avec un post-doctorat en sciences infirmières, dirigé par Christine Gervais. Après s’être intéressé au point de vue des des mères d’intention et des femmes porteuses, il tourne son regard vers les membres de la famille et les intervenant.e.s qui accompagnent ces femmes. Il propose donc de développer une compréhension globale et inédite du phénomène en incluant celles des pères biologiques des enfants nés par GPA, soit les partenaires des mères d’intention infertiles, ainsi que des conjoint.e.s et des enfants des femmes porteuses. Ses projets pertinents lui ont d’ailleurs valu plusieurs bourses d’importance, notamment la bourse d’études supérieures Vanier du Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (CRSH) pour son doctorat et la bourse de recherche postdoctorale du Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FRQ-SC) pour son post-doctorat.

Pour communiquer avec M. Lavoie: Kevin.lavoie@tsc.ulaval.ca


Tuong-Vi Nguyen, MD, M.Sc., Centre universitaire de santé McGill

Tuong-Vi Nguyen.

Tuong-Vi Nguyen, M.D., est psychiatre de la reproduction et de la périnatalité. Elle est professeure adjointe en psychiatrie ainsi qu’en obstétrique-gynécologie à la Faculté de médecine de l’Université McGill et est également experte médicale pour la Société Québécoise de schizophrénie et pour l’association des médecins psychiatres du Québec.

Les recherches de Dre Nguyen portent sur différents domaines de la neuroendocrinologie comportementale et développementale, notamment sur l’impact de la santé mentale parentale sur le développement des enfants, et, en particulier, sur l’intersection entre le développement du cerveau et le développement endocrinien. Son objectif à long terme est d'aller au-delà de l'examen des hormones stéroïdes isolées et de concentrer ses efforts sur l'intégration de l'examen des hormones stéroïdiennes à celui de l'expression des récepteurs stéroïdiens, de la fonction des neurotransmetteurs et des phénotypes cliniquement significatifs tels que le trouble dysphorique prémenstruel, la dépression post-partum et l'humeur liée à la périménopause ainsi que les troubles anxieux. 

Cette double doctorante (médecine et psychiatrie) de McGill a récemment travaillé sur un projet qui examinait des facteurs parentaux tels que l’âge, la consommation de substances et la santé mentale avant, durant et après la grossesse sur le développement cervical et endocrinien. Elle examine également les aspects mécanistes, c’est-à-dire si les facteurs parentaux influencent le développement de l’enfant via l’épigénétique dans le placenta ou la structure du cerveau. Ses travaux lui ont d’ailleurs valu une importante bourse Chercheur clinicien Junior 1 du Fonds de recherche du Québec - Santé en 2017.

Dre Nguyen s’est jointe au CÉRIF en 2019 pour amener son expertise au au projet de recherche Faire famille au 21e siècle : Projet parental, trajectoires de vie et de services et santé psychosociale.

Pour rejoindre Dre Nguyen : tuong.v.nguyen@mcgill.ca


Geneviève Roch, Ph.D. en sciences infirmières à l'Université Laval

Geneviève Roch est professeure adjointe à la Faculté des sciences infirmières de l’Université Laval et chercheure au Centre de recherche du Centre hospitalier universitaire de Québec (CHUQ). Détentrice d’un doctorat en sciences infirmières de l’Université de Montréal, option administration des services infirmiers, elle s’implique à différents niveaux afin de soutenir le renforcement des capacités de leadership et d’action politique des citoyens, des gestionnaires et des professionnels de la santé. Ses intérêts d’enseignement et de recherche se situent principalement au niveau des aspects socio-politiques du développement professionnel et de l’optimisation des pratiques infirmières dans les organisations de santé. Elle contribue à d'importants projets novateurs liés à l'évaluation des services périnataux offerts aux parents, tels que les classes prénatales et les relevailles, en collaboration avec les professeures de Montigny et Pierce.