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Un étudiant de l’UQO remporte un premier prix littéraire dans le cadre du Salon du livre de l’Outaouais

Gatineau, le 3 mars 2014 – Jici Lord-Gauthier, finissant au baccalauréat en psychologie de l’Université du Québec en Outaouais (UQO) et assistant de recherche pour la Chaire de recherche du Canada sur la santé psychosociale des familles, s’est vu décerner le premier prix du concours Des nouvelles de Gatineau, 3e édition, pour sa nouvelle littéraire :Blocus nocturne.

Ce prix qui vise, entre autres, à favoriser la création littéraire francophone de Gatineau et d’ailleurs en plus de faire rayonner Gatineau à travers la francophonie lui a été remis lors du Salon du livre de l’Outaouais le 28 février dernier.

«C’est vraiment encourageant pour quelqu’un comme moi qui commence tout juste à écrire. Un premier prix comme celui-là donne certainement envie d’écrire plus», souligne Jici Lord-Gauthier.

Un recueil des meilleures nouvelles soumises au concours sera publié aux Éditions Vents d’Ouest cet automne. Ce livre nommé Des nouvelles de Gatineau-3, sera disponible en librairie et à la bibliothèque municipale de Gatineau.

Voici un extrait de la nouvelle littéraire écrite par Jici Lord-Gauthier, Blocus nocturne.

«Edmond somnolait sur le cribe. Il y avait jeté des gerbes de paille pour s’y allonger mollement et observer quelques minutes les étendues astrales avant de s’endormir avec le firmament dans la tête. Dans cet espace onirique, il repensait à sa journée, à sa semaine, puis inexorablement, son esprit, telle une étoile filante brûlant la toile de sa conscience, déboula sur les questions métaphysiques. Que faisait-il ici déjà? L’appel de la drave, c’est cela qui attirait, à la débâcle, une cinquantaine d’hommes sur la rivière Gatineau. C’est cela donc qui comprimait chaque année le cœur des draveurs jusqu’à provoquer la dissolution et le chagrin au sein des familles. Cependant Edmond était d’une autre catégorie : sans famille, joyeux rôdeur et grand gosier. Aux tavernes de Bytown, tous anticipaient que le luron de Wrightville aurait ses poches de manteau vidées avant même la fin de l’hiver.»

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Sophie Bernard-Piché
Responsable des communications
Chaire de recherche du Canada sur la santé psychosociale des familles
819 595-3900, poste 2399